jeudi 12 février 2015

Un projet d'ampleur


    Bonsoir!

  Puisque je suis (encore...) obligée de reposer mes articulations, je bavarde. Et je trouve autre chose pour m'occuper. J'ai découvert récemment la série d'articles Wardrobe Architect sur le blog des patrons Colette, coletterie.com. Ça fait quelque temps que je veux faire le ménage dans ma penderie et que je veux renouveler un peu ma garde-robe, de préférence avec des modèles faits maison. Cette série propose de donner des pistes pour se créer un style sur-mesure et choisir judicieusement les patrons que l'on coud ou les vêtements que l'on achète. 

  Cette série d'article est en anglais. Pour mieux comprendre le concept, j'ai donc commencé, pour mon usage personnel, à traduire tous ces articles et les feuilles de travail qui sont proposées avec (j'ai fini la traduction, mais je vais profiter de la présence d'Aural, ma bilingue préférée, pour vérifier que je n'ai pas écrit de bêtises). 

  Du coup, je vous explique : on commence par apprendre à se connaître mieux en se posant des questions d'ordre général sur notre mode de vie. Le but est de nous amener à définir notre style principal (tout en sachant que ce style n'est pas une chose figée) et des silhouettes qui permettront par la suite de se composer des tenues qui nous correspondent.
  Ensuite, on parle de couleurs et de comment elles influencent notre vie, pour finalement créer notre palette de couleurs.
  On parle aussi de choisir entre uni et imprimé, car toute couturière sait qu'on est facilement attiré par du tissu imprimé sur le rouleau mais que bien souvent il reste dans un coin parce que trop voyant/chargé/coloré/tarte/etc (rayer la mention inutile) pour être porté au quotidien.
  Tout cela nous permet de faire des choix et de composer notre garde-robe en fonction de nos goûts, de nos besoins et des saisons, afin de nous pousser à moins et mieux consommer en matière de mode.

  Sans forcément pousser le truc jusqu'au concept de garde-robe capsule présenté par l'auteure des articles, qui consiste à mettre de côté, pour une saison, un nombre limité de pièces pour se composer des tenues, je vais profiter des astuces dispensées dans ces articles pour faire un nettoyage en profondeur de ma penderie et choisir correctement mes tissus et mes patrons pour la regarnir.

  En ce qui me concerne, la prochaine étape, c'est donc un plongeon dans mon placard et un tri impitoyable de mes vêtements...

    Bonne soirée!
  



dimanche 8 février 2015

L'ouragan du moment


    Bonjour,

  Aujourd'hui, j'aimerais vous parler de la tempête qui agite la blogosphère couture ces derniers temps. Une créatrice de patrons indépendants très réputée chez les couturières amateurs s'est faite pincer pour plusieurs plagiats. Cette dame a copié en toute connaissance de cause des patrons déjà existant, à savoir un patron japonais et un patron Burda. 
  Il semblerait aussi que les motifs de ses tissus soient extraits de banque d'images alors qu'elle clame haut et fort dessiner ces motifs elle-même. 
  Vous trouverez les articles de Biquette, la blogueuse qui a prouvé de manière étayée ce plagiat sur les patrons ici, ici, ici et ici. Sur le blog de Marie Poisson, un article avec des comparaisons de motifs de la banque d'images Shutterstock et des tissus de la fameuse marque indé.
  Ce qui pose le plus gros problème, c'est le silence de la créatrice. Après quelques tentatives de réponses vite effacées (elles se sont avérées être de gros mensonges), elle fait la morte.

  En ce qui me concerne, je n'étais pas cliente de cette marque, et de manière générale, à moins d'un vrai coup de cœur, je n'achète pas de patrons indépendants. Pour la simple raison que, souvent, ils sont vendus au prix de l'or en barre. 
  Sur son blog La Bobine, Olivia, qui réalise tous les mois des revues de presse, a commencé depuis quelques temps à comparer les modèles des magazines avec des patrons pochette existants, indépendants ou pas (elle inclue également les grandes marques comme Burda, McCalls et consorts).
  Il s'avère - si l'on ne s'en doutait pas encore - que l'on peut, à partir de magazines et avec de petites modifications faciles, reproduire à moindre coût les fameux patrons indépendants. 
  Sachant qu'un magazine coûte en moyenne entre 6 et 15€ et qu'il contient 30 à 60 patrons et qu'un patron pochette coûte 10 à 20€ pièce, le calcul est vite fait...

  Je ne juge personne, je me contente d'exposer des faits. Toujours est-il que dorénavant, je réfléchirai à deux fois avant de craquer sur un indépendant, et que je vais continuer (n'est-ce pas, C&T, ce n'est pas la peine de me demander de les jeter) à conserver précieusement mes magazines...


    Bonne journée!